Tous les ans, Waterloo organise un Festival du film historique, le WaHFF (Waterloo Historical Film Festival) au mois d’octobre. L’édition 2021 se tiendra du 14 au 17 octobre aux Cinémas Wellington. Ouvert à tous, le WaHFF permet de découvrir des films historiques inédits, qu’il s’agit d’avant-premières ou de films étrangers pas (encore) distribués en Belgique.
Les huit films en compétition
La compétition officielle inclut huit films de fiction et huit documentaires. Un jury composé de personnalités du cinéma décernera les Clions du Meilleur Film, du Meilleur Comédien, de la Meilleure Comédienne, des Meilleurs Décors et Costumes, tandis que le public a l’opportunité de voter pour Prix du Public.
Comme dans les éditions précédentes, l’Europe et le XXe siècle dominent la sélection. Les Illusions Perdues de Xavier Giannoli (France), inspiré du roman de Balzac, sera projeté lors du Gala d’ouverture. Un autre film français, De nos frères blessés (Hélier Cisterne) revient sur la lutte pour l’indépendance algérienne à travers le destin d’un ouvrier idéaliste arrêté après une tentative avortée d’organiser un attentat à la bombe.
Great Freedom de Sebastian Meise (Autriche) évoque la répression de l’homosexualité dans l’Allemagne d’après-guerre à travers une idylle entre deux détenus. L’homosexualité féminine est quat à elle abordée par Tove de Zaida Bergroth (Finlande) qui dépeint la vie d’une artiste anticonformiste, Tove Jansson, inventrice des célèbres « Moomins », amoureuse de la metteuse en scène Vivica Bandler. Dans Isaac, Jurgis Matulevicius (Lituanie) un activiste ayant tué un Juif pendant la Seconde guerre mondiale reste se débat avec sa culpabilité.
Hors Europe, Hotel Copella est un film dominicain de José María Cabral qui relate le coup d’État révolutionnaire de 1965 et sa répression par l’armée américaine du point de vue d’un groupe de prostituées. Azor d’Andreas Fontana évoque la dictature argentine dans les années 1980 à travers la disparition mystérieuse d’un banquier.
Olga d’Elie Grappe (Suisse / Ukraine), enfin, aborde l’histoire récente avec le récit d’une jeune gymnaste ukrainienne exilée en Suisse pendant la révolte d’Euromaïdan à Kiev en 2013.
Projections, débats et activités familiales
Outre les huit films documentaires également principalement consacrés au XXe siècle, diverses autres projections et activités sont prévues telle une rencontre-débat sur les liens entre histoire et fiction avec René Manzor et David Chanteranne autour du film Monsieur N. (sur Napoléon) d’Antoine De Caunes. Musique, repas gastronomiques et animations pour les enfants seront également au rendez-vous.