Les Médicis : Maîtres de Florence est une série italo-américaine sur la fameuse dynastie des Médicis, ces banquiers de la Renaissance passés à la postérité comme des grands mécènes ayant permis l’essor artistique et littéraire de la ville de Florence au XVe siècle.
La première saison, sortie fin 2016, comporte 8 épisodes. Elle retrace l’ascension de Cosme l’Ancien (1389-1464), « Cosimo » en italien, suite à la mort de son père Giovanni, interprété par Dustin Hoffman. Si l’histoire de la dynastie offre sa dose de complots, trahisons, sacrifices et affaires extraconjugales, la série est néanmoins moins plus sage que Borgia ou The Borgias. Le personnage de Cosimo est d’ailleurs plutôt austère et ne prend véritablement de l’ampleur qu’à partir du 3eme épisode.
Les Médicis sont dépeints comme une famille de calculateurs parvenus, avides d’ascension sociale et prêts à tout pour accroître leur pouvoir. Les relations froides et très dures entretenues par Cosme avec son père et son propre fils sont contrebalancées par l’amitié qui lie Cosme à son frère Lorenzo et à son homme à tout faire, Marco Bello.
Les amateurs de la période et ceux qui ont eu la chance de visiter Florence apprécieront particulièrement les reconstitutions historiques de la ville, notamment en ce qui concerne la construction du dôme de la Cathédrale Santa Maria del Fiore par Brunelleschi (1377-1446). Les scènes de négociations et de débats politiques au sein du Conseil de la Signoria sont très intéressantes, de même que la façon dont sont dépeintes les relations des Médicis avec la Papauté. L’exil des Médicis à Venise et leur retour triomphal à Florence sont par ailleurs des moments forts de cette première partie.
Malgré un démarrage un peu lent et une bande son très moyenne, je me suis progressivement intéressée aux enjeux de la série, notamment grâce au personnage de Contessina, l’épouse de Cosimo. Sans avoir été conquise, je suis curieuse de découvrir la saison 2, d’autant plus que celle-ci met en scène la star incontestée de cette dynastie : Laurent le Magnifique (1449-1492).