Hier soir, une semaine après la télévision belge (RTBF), TF1 diffusait les deux premiers épisodes de la série Les combattantes. Reprenant en grande partie le casting du Bazar de la Charité, cette nouvelle série historique en 8 épisodes souligne le rôle des femmes pendant la Première guerre mondiale, avec pour théâtre principal un village dans les Vosges.
C’est autour d’un couvent transformé en dispensaire pour soigner les soldats blessés que se rencontrent quatre femmes :
- Agnès, la mère supérieure chargée de faire tourner cet hôpital de fortune en bordure du front (Julie de Bona),
- Suzanne, une infirmière recherchée par la police (Camille Lou),
- Marguerite, une prostituée arrivée de Paris (Audrey Fleurot), et
- Caroline, la propriétaire d’une usine de camions chargée d’assurer l’intérim en l’absence de son mari, parti au front (Sofia Essaïdi).
Voici donc mes premières impressions sur base des deux premiers épisodes :
J’ai aimé…
- le suspense, introduit de manière efficace dès les premières minutes.
- la qualité des décors et la beauté des images (reconstitution des rues d’un village du début du XXe siècle, ambiance chaotique du dispensaire, implantation d’un camp militaire en bordure de forêt, plans « silhouettes », costumes…).
- la façon dont l’état d’esprit de 1914 est restitué (l’illusion que la guerre ne va pas durer, la recherche de solutions temporaires au départ des hommes…).
J’ai moins aimé…
- l’usage un peu trop lourd de musique dramatique dans la plupart des scènes.
- les personnages particulièrement irascibles de la belle-mère et du beau-frère de Caroline (incarnés respectivement par Sandrine Bonnaire et Grégoire Colin), même si j’avoue que cela est efficace pour créer de l’empathie envers le personnage de Caroline. Pour l’instant, sa personnalité est assez fade, mais on sent qu’elle va s’affirmer dans l’adversité tout au long de la série.
Rendez-vous ce soir pour la suite ! (pour les Belges du moins 😉