Madrid, 1928. Quatre opératrices de la Compagnie Nationale du Téléphone se lient d’amitié et tentent de trouver leur place dans une société où les femmes font face à de nombreuses contraintes à leur liberté d’action. Le pitch a tout pour plaire. Et pourtant le résultat est tellement décevant que j’ai dû me forcer à aller jusqu’au bout du premier épisode !
Loin de recréer l’ambiance du Madrid des années 1920, Las Chicas del Cable (« Les filles du standard ») semble vouloir proposer une version en costumes de Sex and the City. À part les décors et costumes, magnifiques, tout sonne faux : la musique électronique, omniprésente et complètement anachronique, les dialogues et la voix off qui débitent sans aucune subtilité un message qui se veut féministe mais qui semble complètement artificiel, des scènes romantiques dignes des séries B…
Bref, un gâchis total. Décidément, les séries historiques produites par Netflix offrent le meilleur comme le pire…