Gravure illustrant le chapitre 59 du roman de Jane Austen Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice), 1833 (détail).

Beveridge Manor, une lecture feelgood pour les fans de Jane Austen… et les autres !

J’ai rencontré Emmanuelle Nuncq lors d’une conférence sur la reconstitution historique en novembre 2017. Sur son blog, elle partage sa passion de l’écriture, de l’Histoire (surtout la période de la Régence anglaise) et de la couture. Son dernier roman, Beveridge Manor, est une romance inter-temporelle entre une jeune française du XXIe siècle et un duc anglais du début du XIXe siècle. Un récit amusant et truffé de clins d’œil aux romans de Jane Austen.

Une héroïne attachante

Clémence Rosier, l’héroïne du roman, est une jeune française fascinée par le XIXe siècle. Restauratrice de tableaux, elle est recrutée pour remettre en état une galerie de portraits au Beveridge Manor, un prestigieux château anglais du XVIe siècle devenu un lieu de tourisme. Alors qu’elle débute sa mission, elle découvre par hasard un passage secret qui mène… tout droit en 1804 !

S’en suit une aventure amusante à la Outlander lors de laquelle la jeune femme pose un regard à la fois admiratif et critique sur la société aristocratique anglaise du début du XIXe siècle. Sa rencontre avec le beau duc Arthur Wallingford la met par ailleurs face à un choix cornélien : Quelle époque choisir ? Celle du confort et de la liberté, mais seule ? Ou celle d’il y a deux cents ans, avec un homme appelé à partir se battre dans les guerres napoléoniennes ?

De l’humour intelligent

Bien que les comédies romantiques ne soient pas mon genre de prédilection et bien que je ne sois pas particulièrement fan de Jane Austen, je me suis beaucoup amusée à lire Beveridge Manor. Bien construit et bien rythmé, le roman échappe aux défauts habituels des ouvrages autoédités. Il se lit facilement et on s’attache vite à la narratrice et à ses imperfections.

La narration à la première personne fonctionne très bien et les réflexions intérieures de Clémence sur le décalage entre passé et présent sont souvent hilarantes, comme lorsqu’elle imagine participer à une émission de télé-réalité ou qu’elle se compare à Stéphane Bern. Au final, Beveridge Manor est un roman qui, sans se prendre au sérieux, offre un bon moment de détente intelligente pour – ce sont les mots de l’autrice – « tous ceux qui aiment se plonger dans une époque révolue comme dans un bon bain chaud ! ».

Je remercie Emmanuelle Nuncq de m’avoir gracieusement offert un exemplaire de son roman.

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