The Handmaiden (Mademoiselle pour la version française) est un film historique à l’ambiance sombre, érotique et mystérieuse, sur la relation entre une jeune femme de la haute société japonaise et sa servante coréenne.
Chacune des trois parties du film donne une dimension tout à fait nouvelle à l’intrigue. Pendant 2h30, Park Chan-wook parvient à maintenir un niveau de tension élevé tout en laissant le temps au spectateur de s’imprégner des scènes clés.
Les trois acteurs principaux forment un trio diabolique plutôt convaincant et le contexte particulier de la colonisation japonaise de la Corée dans les années 1930 ajoute une dimension très intéressante aux rivalités entre les personnages.
Le film est très esthétisant, notamment en ce qui concerne les scènes sexuelles, qui offrent des plans parfaitement « symétriques ». Mais le fond est tout aussi riche que la forme. Un bel hommage au roman Fingersmith (Du bout des doigts) de Sarah Waters, avec quelques clins d’oeil à l’Empire des Sens de Nagisa Oshima.