Paysage boisé avec un ciel rempli d'étoiles

The Luminaries, une série historique avec une touche de magie

The Luminaries (« Les Luminaires » en français) est une série historique de six épisodes inspirée du roman éponyme d’Eleanor Catton. Produite par la BBC, elle a été diffusée pour la première fois en mai 2020 et a reçu des critiques assez mitigées.

Le pitch

The Luminaries se déroule en Nouvelle-Zélande en 1866, en pleine ruée vers l’or. Anna Wetherell, une jeune femme d’une vingtaine d’années au passé trouble, a quitté l’Angleterre dans l’espoir d’une vie meilleure. Au moment d’arriver en Nouvelle-Zélande, elle fait la connaissance d’Emery Staines, un Anglais d’origine indienne qui espère faire fortune en trouvant de l’or. Les deux jeunes gens sont immédiatement attirés l’un par l’autre, mais une fois débarqués, ils se perdent de vue et sont confrontés à la dure réalité néo-zélandaise.

À côté d’une nature magnifique et luxuriante, la vie sur place est en effet bien sombre. Anciens malfrats, rivalités entre chercheurs d’or, prostitution, dépendance à l’opium… Les nouveaux arrivants font face à un univers impitoyable. La rencontre d’Anna avec Lydia Wells, une astrologue et intrigante qui la prend sous son aile, créé un basculement qui va changer la vie des deux femmes à jamais.

J’ai aimé…

  • La qualité des images et des reconstitutions historiques, qu’il s’agisse des costumes, des villes ou des campements de chercheurs d’or.
  • Le générique et l’ambiance « cosmique« , ainsi que le côté sulfureux du personnage de Lydia.
  • Le personnage d’Emery, seul idéaliste dans un monde cupide et inhumain.
  • La scène du procès dans le dernier épisode qui, même si elle n’est pas tout à fait crédible, offre un dénouement jouissif qui fait presque oublier le côté brouillon du cinquième épisode.

J’ai moins aimé…

  • Les éléments surnaturels qui apparaissent un peu soudainement dans l’avant-dernier épisode, sans que cela ait été véritablement préparé par les épisodes précédents.
  • La romance entre Anna et Emery qui passe de fade à fusionnelle sans vraiment convaincre. Si la notion de « jumeaux astraux » évoquée dès le début de la série intrigue, on ne sent pas vraiment le courant passer entre les deux personnages lors de la scène de la rencontre.
  • L’apparition un peu tardive et providentielle de l’avocat Walter Moody. Un personnage qui, dans le roman, est présent dès les premières pages.

Au final, le scénario de la mini-série The Luminaries paraît un peu bancal mais l’exécution est réussie. La version télévisée n’est vraisemblablement pas à la hauteur du roman, récompensé par le prestigieux Man Booker Prize. Mais elle offre malgré tout un bon moment de divertissement.

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